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Génétique des populations
Simulation de l'évolution des fréquences alléliques dans une population.
Sur quelles hypothèses internes repose le programme Genepopu ?

L'évolution des fréquences alléliques au sein d'une population dépend de facteurs qui sont de plusieurs ordres.
Le caractère aléatoire de la production de gamètes et de leur rencontre lors d'une fécondation produit mécaniquement des variations dans les fréquences alléliques d'une génération à l'autre.
Le milieu agit par l'intermédiaire de la pression de sélection qui favorise ou défavorise certains phénotypes,

Le but de cette simulation est d'éliminer ou d'introduire de façon très limitée et contrôlée l'influence du milieu sur l'évolution des fréquences alléliques.
L'intérêt principal est que sur de longues périodes (on peut poursuivre une expérience simulée sur un millier de générations) on peut voir des variations importantes de fréquence par rapport aux fréquences de départ. Face à un tel résultat il est extrêmement tentant de conclure que l'allèle qui prospère dans la population est plus efficace or ce n'est évidemment pas le cas (sauf si on a volontairement fixé une pression de sélection).
Tous les aspects purement aléatoires de l'évolution des populations (dérive génétique, effet fondateur) peuvent être simulés et on se rend compte à quel point ils peuvent modifier l'aspect d'une population.

Les hypothèses de base et la façon dont le programme les modélise.

Le programme suit des règles qui sont autant que possible calquées sur le déroulement normal d'une reproduction sexuée dans une population. Ceci à l'intérieur de limites (qui ne sont pas ici des approximations mais une restriction du sujet).
Un seul gène avec de 2 à 4 allèles différents.
Quand il y a une pression de sélection on ne peut la fixer que défavorable et elle ne joue que sur les homozygotes pour l'allèle concerné (cas d'un allèle défavorable mais récessif). La codominance ou la sélection diversifiante ne sont pas modélisées (mais pourraient l'être sur le même principe).

Les paramètres fixés par l'expérimentateur
Les fréquences alléliques de départ, le taux de fécondité de la population, l'effectif de départ et l'effectif maximum.